Partir en PVT : les 10 règles d’or pour réussir votre expérience à l’étranger

L’assurance voyage est obligatoire pour un Working Holiday Visa

Par ;: Tani Castel
Date de publication ;: 23/10/2025

Vous voulez tenter l’aventure du PVT - Working Holiday Visa ? Suivez le guide !

Ceux qui l’ont vécu le savent. Le Programme Vacances-Travail (PVT) ouvre en grand les horizons et peut (carrément !) changer le cours d’une vie. Il permet d’explorer des contrées lointaines tout en travaillant, durant un an - voir plus exceptionnellement. À Melbourne, Rio ou Tokyo, vous conjuguerez expérience professionnelle, découvertes culturelles, et rencontres inoubliables. Mais attention, réussir un PVT demande un peu de préparation, dont l’obtention d’un Working Holiday visa.
Voici nos 10 règles d’or pour rendre mémorable ce séjour au très long cours. Et inscrire (pourquoi pas ?) de manière durable le goût de l’ailleurs en vous.

• Tout savoir sur le PVT avant de se lancer
• Se couvrir avec une assurance voyage
• Bien ficeler son budget
• Muscler ses compétences en langues
• Analyser le marché du travail
• Faire du volontariat
• Soigner sa vie sociale
• Patienter pour avoir ses repères
• Profiter du séjour en sécurité
• SA-VOU-RER
• FAQ

1. Programme Vacances- Travail : consultez les informations pratiques

Une petite minute, vous avez déjà acheté vos valises ? Avant de vous envoler vers les plages d'Australie ou les forêts canadiennes, assurez-vous d’être éligible au Working Holiday visa et découvrez les démarches pour partir à l’autre bout du monde.

Qui peut profiter du PVT ?

Le PVT est réservé aux jeunes adultes, généralement âgés de 18 à 30 ans, voire 35 ans selon certains pays comme le Canada, l’Argentine et l’Australie.
Il ne faut pas avoir de charge parentale et ne pas avoir déjà profité du dispositif dans le pays choisi (à l’exception de l’Australie où il est possible de renouveler sa demande).

Où peut-on partir en PVT - WHV ?

Le choix dépend des accords bilatéraux passés entre la France et 15 pays… Et des goûts de chacun ! Rassurez-vous, la liste est plutôt alléchante !

• Argentine
• Australie
• Brésil
• Canada
• Chili
• Colombie
• Corée du Sud
• Équateur
• Hong Kong
• Japon
• Mexique
• Nouvelle-Zélande
• Pérou
• Taïwan
• Uruguay

Attention !
Les programmes Vacances-Travail (PVT), c’est un peu comme un club très prisé : les places sont limitées chaque année dans la plupart des pays partenaires. Seules l’Australie et la Nouvelle-Zélande ouvrent grand leurs portes aux Français, sans plafond. Partout ailleurs, le nombre de visas est fixé à l’avance et renégocié chaque année.

Bon à savoir !
Les quotas du PVT varient fortement selon les destinations, avec des places très limitées dans certains pays comme le Canada (environ 7.000 visas), le Japon (1.800) ou Hong Kong (750).
Notre conseil : pour ces destinations très prisées, mieux vaut anticiper sa demande dès le début de l’année, sous peine de devoir passer par un tirage au sort !
À l’inverse, des pays comme l’Équateur ou l’Uruguay restent plus accessibles, avec des quotas rarement atteints et des démarches généralement plus souples.

Quelles démarches et quels documents fournir pour obtenir un Working Holiday Visa?

La demande de visa long séjour doit être faite auprès de l’ambassade du pays choisi, installée en France.
Exceptionnellement, pour certaines destinations, la démarche peut se faire en ligne.
Évidemment des documents vous seront demandés. C’est le moment de surmonter votre phobie administrative !
Concentrez-vous pour fournir un dossier complet car celui-ci sera soumis à sélection. Mettez toutes les chances de votre côté pour décrocher le sésame.
Commencez par vous renseigner sur la liste de documents à rassembler car elle varie sensiblement en fonction des pays.
En général, il est demandé :

• Un passeport français valide ;
• Des preuves de moyens financiers pour démontrer que vous avez suffisamment d’économies pour subvenir à vos besoins au début du séjour (comptez 2.500 à 5.000 euros selon les destinations)
• un billet de retour
• Une lettre de motivation ou autre preuve d’intention selon le pays ;
• Une assurance voyage
• Parfois, un certificat médical et/ou un extrait de casier judiciaire vierge.

AXA vous simplifie la vie !
En quelques clics, trouvez les coordonnées et le site internet de l’ambassade du pays qui vous intéresse via le portail du Ministère des Affaires étrangères.

Combien de temps peut-on partir en PVT ?

Le visa PVT (ou WHV) est généralement valable pour une durée de un an, voire 2 ans au Canada. Certains pays, comme l’Australie, permettent une prolongation si vous remplissez des critères spécifiques. Prenez le temps de mener votre enquête.

Notre conseil : pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site France Diplomatie.

2. Prenez une assurance voyage adaptée au PVT

Ne haussez pas les épaules, en étant sûr de votre excellente santé ! Prendre une assurance voyage est tout sauf superflu. Elle sera votre bouée de sauvetage en cas d’imprévus (accident, maladie, évacuation sanitaire ou encore perte de bagages ou torts causés à autrui pendant votre séjour) et vous évitera de débourser des frais faramineux, voire d’écourter votre voyage.

Surtout, la couverture maladie internationale n’est pas une simple option : elle est obligatoire pour partir en PVT. Pas d’assurance, pas de Working Holiday Visa !
Comme le précise le Cleiss (Centre des Liaisons Européennes et Internationales de Sécurité Sociale), tout candidat au WHV doit pouvoir “justifier d’une couverture privée complète qui inclut maladie, maternité, invalidité, hospitalisation et rapatriement pour toute la durée du séjour”.

Notre conseil : choisissez une formule qui couvre aussi les loisirs, y compris les sports à risque. Vous pourrez ainsi profiter des vagues lors de votre PVT en Nouvelle-Zélande ou explorer sans crainte les sentiers de montagne pendant votre PVT en Corée du Sud. Une protection qui fait la différence et vous laisse libre de tester toutes les activités que cette expérience vous réserve.

Partez l’esprit léger ! L’assurance voyage PVT d’AXA, pensée pour les globe-trotteurs en working holiday visa, vous offre une couverture complète et abordable pour vivre votre aventure en toute liberté.

3. Budgetez (de manière réaliste) votre aventure en PVT

Non, on ne vous laissera pas revenir au bout d’un mois parce que vous n’aurez rien planifié...Et après vécu la folie des grandeurs. Partir loin coûte cher, mais bien réfléchi, un PVT peut être abordable. Avant de décoller, établissez un budget comprenant :

• le billet d’avion aller-retour
• les premiers mois de logement
• les frais d’alimentation durant trois mois
• les frais de connexion (téléphone, internet, carte SIM…)
• une cagnotte d’urgence

Une fois sur place, surveillez vos dépenses et cherchez des moyens d’optimiser votre budget, comme le house-sitting (garder des maisons en échange d’un logement), le pet-sitting (s’occuper d’un animal contre un hébergement) le covoiturage et les marchés locaux pour l’alimentation.

4. Améliorez votre anglais et la langue locale

Bien communiquer avec votre entourage va transformer votre voyage et vous ouvrir des portes. Attention, on ne vous demande pas de devenir polyglotte avant de partir mais de soigner votre anglais - langue universelle - et d’apprendre les rudiments de l’idiome local.
Regardez des séries ou des films en VO (pas désagréable !) et pratiquez sur des applications comme Duolingo.
Une fois sur place, plongez dans la langue en écoutant la radio locale et allez vers les gens. Tout simplement.

5. Explorez le marché du travail avant de partir en PVT

Renseignez-vous sur les secteurs qui recrutent. Vous serez peut-être amené à changer de destination si vous souhaitiez vous former dans une domaine bien précis, qui est finalement bouché.
En Australie, par exemple, le secteur agricole recrute énormément pendant les saisons de récolte.
Au Canada, les métiers dans l’hôtellerie ou la restauration sont souvent accessibles.

Où trouver un job avec votre Working Holiday Visa ?

1- Utilisez des sites incontournables comme LinkedIn, Indeed, Glassdoor, pour chercher des offres à travers le monde.

2- Utilisez les réseaux sociaux et inscrivez-vous à des communautés Facebook dédiés aux jobs PVT dans chaque pays, région ou ville, à des forums de PVTistes où les participants échangent conseils et bons plans.

3- Activez le bouche-à-oreille et parlez ouvertement de votre recherche d’emploi. Mentionnez-le à votre voisin de siège dans l’avion, à l’épicerie du coin ou même au club de sport près de chez vous : chaque rencontre peut ouvrir une porte insoupçonnée. Les opportunités arrivent souvent là où on les attend le moins !

4- Consultez les annonces de jobs WHV de ces quelques sites internet très utiles :

• Jobs pour un PVT Australie : Seek Working Holiday visa jobs ; Backpacker Job board
• Emplois pour un PVT NZ : Seek Working Holiday visa jobs, Backpacker board (agricole - hôtellerie)
• Travail pour PVT Canada : Guichet emploi - travailleurs étrangers temporaires
• Annonces d’emplois pour PVT Japon : GaijinPot

6. Testez le volontariat pour un début en douceur

Si vous arrivez sans emploi, le volontariat est une excellente façon de vous intégrer et de prendre vos marques.
Des plateformes comme Workaway, WWOOFing ou HelpX vous permettent de travailler quelques heures par jour en échange du logement et des repas.
En PVT Québec, vous pourriez par exemple participer à une ferme bio, en WHV Australie à la préservation d’un jardin botanique et en PVT Hong Kong à un projet communautaire et d’agriculture permaculturelle non commerciale. Que des possibilités enrichissantes !
Et un bon moyen d’économiser tout en découvrant des coins reculés et authentiques.

7. Construisez un cercle d’amis pendant votre PVT

Vous avez un vrai coup de cœur pour la destination. Chaque jour apporte son lot d’aventures et de découvertes. Mais vivre des expériences palpitantes sans pouvoir les partager peut être très vite frustrant. L’un des plus grands défis du PVT est de ne pas se sentir isolé. Pour rencontrer du monde :

• Participez à des événements organisés via Meetup ou Couchsurfing.
• Rejoignez des groupes sur les réseaux sociaux dédiés aux expatriés, comme InterNations
• Inscrivez-vous à des clubs de sport, de yoga ou de loisirs locaux.

8. En PVT, prenez le temps de vous adapter

Parfois, il existe un fossé entre ce que l’on avait imaginé d’un pays et la réalité. Les différences culturelles, de rythme de vie, et la distance avec vos proches peuvent occasionner de petits coups de blues. Ne baissez pas les bras trop vite ! Vous avez juste besoin de vous adapter. Prenez le temps d’explorer, d’observer et d’accepter les aspects positifs comme les défis. Et bientôt, ces moments où le mal du pays vous a envahi ne seront plus que de mauvais souvenirs.

9. En Working Holiday visa : préservez votre sécurité

Faire un PVT, c’est comme écrire sur une feuille blanche. Le séjour permet à chacun de se réinventer. Dans un cadre nouveau, votre goût pour l'aventure et les nouvelles expériences va certainement monter en flèche. Très bien…mais, n’oubliez pas votre sécurité !

Suivez ces règles de base :

• Informez quelqu’un de votre itinéraire si vous partez en road trip, surtout en PVT Australie et en PVT Nouvelle-Zélande.
• Évitez de transporter des sommes d’argent importantes.
• Évitez de vous promener seul la nuit dans des zones isolées.
• Respectez les consignes locales (météo, faune, sécurité routière).
• Donnez régulièrement des nouvelles à vos proches
• Restez toujours sur vos gardes avec les inconnus

Notre conseil : suivez toutes nos astuces pour rester en sécurité à l’étranger, particulièrement si vous êtes une femme voyageant seule.

10. Profitez de chaque instant pendant votre PVT

Rappelez-vous que le Programme Vacances-Travail est une expérience unique, une occasion de grandir, et de sortir de votre zone de confort. Prenez des photos, tenez un journal de voyage, et savourez chaque moment, même les petits défis du quotidien. Immortalisez la transformation qui s’opère (littéralement) en vous.

Ne partez pas sans nous !

L’assurance voyage PVT d’AXA est validée par toutes les ambassades, un vrai passeport pour obtenir sans stress votre Working Holiday Visa.
Complète et accessible, elle couvre l’essentiel et même davantage : frais médicaux, hospitalisation, rapatriement, bagages, responsabilité civile locative et sports et loisirs, annulation de vol, capital décès/invalidité… Autant de garanties clés pour partir l’esprit léger et profiter pleinement de votre aventure à l’étranger.

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Quel emploi peut-on occuper avec un Working Holiday visa ?

Avec un Working Holiday visa (PVT), tout est possible : devenir maître en cérémonie du thé au Japon, dévaler les pistes de ski au Canada ou nettoyer les plages en Australie.
Les postes varient selon le pays et les besoins saisonniers, mais certains secteurs ou durées de travail peuvent être limités. Vous pouvez aussi exercer un métier lié à votre formation, en respectant les restrictions propres à la destination.
Renseignez-vous car chaque pays impose ses propres conditions.

Quel budget prévoir pour faire un PVT ?

Avant de partir en PVT, mieux vaut anticiper un budget couvrant au moins les trois premiers mois, le temps de décrocher un job et de s’installer. En Australie, par exemple, le gouvernement recommande d’arriver avec 5.000 AUD (environ 3.100 €), de quoi assurer logement, repas, transports et imprévus.
À cela s’ajoutent les frais de visa (environ 380 €), le billet d’avion (souvent entre 1.500 et 2.200 €), l’assurance santé obligatoire et l’équipement de départ. Sans ce matelas financier, l’aventure peut vite tourner court, surtout dans les pays où la vie est chère.

Quelle est la meilleure période pour partir en PVT ?

Le bon moment pour un PVT dépend du pays, mais viser le printemps ou le début de la haute saison touristique augmente vos chances de trouver un job rapidement. En Australie, partez idéalement entre septembre et novembre pour l’été austral ; au Canada, l’été reste la période phare pour les emplois en plein air. Pensez aussi aux dates d’ouverture des visas selon la destination !